Tu es étudiant ou étudiante et tu te dis qu’un job cet été sur la plage ou ailleurs te permettra de mettre un peu de beurre dans les épinards ?
Tu es lycéen ou lycéenne et tu te dis qu’après les embûches de parcours sup, un travail cet été ce sera du gâteau ?
Tu galères toute l’année de mission d’intérim en CDD, tu as essayé le mirage de te croire ton propre patron avec Deliveroo et consorts et tu te dis que un ou deux mois dans un restaurant, un bar ou ailleurs sera moins épuisant que des kilomètres à vélo ?
Voici quelques éléments concernant tes droits pour ne pas te faire rouler par ton patron ou ta patronne cet été.
Que tu sois plagiste ou barman, que tu travailles à la plonge ou au service, tu dois signer un contrat de travail. Il te permet de cotiser pour l’assurance maladie et la retraite et te protège en cas d’accident. Pour toucher le chômage, il faut au moins travailler trois mois.
Deux différences essentielles, à la fin d’un CDD « normal », tu as droit – entre autres choses – à une prime de précarité correspondant à 10 % de ta rémunération brute totale perçue pendant la durée de ton (ou tes) contrat(s). Ce n’est pas le cas pour un CDD saisonnier (sauf accord contraire).
Le CDD saisonnier – comme son nom l’indique – concerne l’exécution de tâches appelées à se répéter tous les ans à date plus ou moins fixe en fonction du rythme des saisons (ex. : les vendanges) ou des modes de vie collectif (tourisme). La variation d’activité (sensée être la raison du recours au CDD plutôt qu’au CDI) doit être indépendant de la volonté de l’employeur.
Si tu es mineur, ta journée de travail ne doit pas excéder 8 heures (10 heures si tu es majeur), dans le cas contraire, tu dois être rémunéré en heures supplémentaires. Pour ne pas te faire avoir, tu peux noter tes horaires et – mieux – laisser une trace écrite.
Connais tes droits, SYNDIQUE-TOI !
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Publié le : | 2 juillet 2018 |
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