Face à un environnement politique et sociétal en totale décomposition, construire un mouvement de grève générale susceptible de paralyser le système alimente les confrontations, parfois les renoncements, les dérives avant-gardistes, la tentation de chercher des raccourcis, de s’adapter à l’air du temps, bref de lâcher la proie pour l’ombre. Le risque est la perte d’une identité de classe, la dilution organisationnelle dans un mouvement spontanéiste mythifié.
Le témoignage d’Amédée (...)