Suédois immigré aux États-Unis, vagabond hobo, travailleur à la petite semaine, Joe Hill rejoint l’IWW (Industrial Workers of the World), syndicat révolutionnaire autogestionnaire. Il va de grève en grève, utilisant pour arme son talent de songwriter. Ses chansons deviennent des hymnes, interprétées aujourd’hui encore par des artistes tels que Joan Baez, Bruce Springsteen ou Tom Morello (Rage Against The Machine).
Joe Hill est mort il y a un siècle, fusillé par l’État le 19 novembre 1915 pour un meurtre qu’il n’a pas commis. L’auteur du célèbre Don’t mourn, organize ! (« Ne vous lamentez pas, organisez-vous ! ») devient un symbole de l’oppression capitaliste et une référence dans l’essor d’une contre-culture populaire et révolutionnaire aux États-Unis.
Franklin Rosemont retrace la vie de ce poète et dresse le portrait d’une culture portée par l’IWW. Il aborde les multiples facettes d’un mouvement qui permit à « des gens qui n’étaient rien » de s’exprimer : antiracisme, féminisme, question indienne, écologie… Nous faisant rencontrer nombre d’écrivains, poètes et dessinateurs, Rosemont met en lumière cette histoire singulière de l’art populaire et prolétaire au xxe siècle.
Titre du livre :
Joe Hill. La création d’une contre-culture ouvrière et révolutionnaire aux États-Unis.
Auteur : Franklin Rosemont
Traduction :
Frédéric Bureau
Sortie :
22 mai 2015
600 pages
Prix : 22 €
ISBN : 978-2-9157-3134-7
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Publié le : | 8 mai 2015 |
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