Avec le mois de juin, revient la question du « rattrapage » de la journée de pré-rentrée du lundi 2 septembre. Selon le ministère, nous devrions travailler gratuitement l’après-midi du mercredi 11 juin, sous prétexte
de compléter les 36 semaines de classe dues à nos élèves.
Demander aux enseignant-e-s de travailler gratuitement un jour de plus pour rattraper une journée déjà travaillée est déjà, en soi, une aberration. Les cafouillages de la rentrée, avec toutes les interprétations contradictoires de ce jour de « rattrapage » fournies par les recteurs et inspecteurs (indices manifestes d’un grand foutage de gueule, même pas bien coordonné !), montrent que tous les moyens sont bons pour continuer d’augmenter le temps et la charge de travail des enseignant-e-s du primaire comme du secondaire. À quand un rattrapage des jours fériés qui viennent amputer lourdement les semaines de cours de nos élèves ??? Tout cela devient encore plus grotesque dans le contexte de débandade (pardon, « d’assouplissement » !) de la réforme des rythmes scolaires, qu’Hamon, après Peillon, tente d’imposer partout malgré les résistances de
nombreux enseignant-e-s, de parents et de municipalités.
La question du bien-être et des rythmes des élèves passe à la trappe, lorsqu’il s’agit de leur imposer une nouvelle demi-journée de classe, qui vient ajouter à la confusion, voire l’écœurement, qui règne depuis le début d’année, dans les écoles contraintes d’adopter les fameux aménagements des rythmes scolaires.
Alors pour le 11 juin, réunissons-nous sur nos établissements, villes, arrondissements, et décidons ensemble :
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Publié le : | 10 juin 2014 |
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✚ Rattrapage de la journée de pré-rentrée : ils se foutent de notre gueule
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