En 2016, la précarité s’est étendue en France par l’augmentation du nombre de salarié.es détaché.es.
D’après la Direction générale du travail, le nombre de déclarations de détachement a progressé de 23,8% par rapport à l’année précédente.
La construction représente (avec l’industrie) le deuxième secteur dans lequel travaillent les salarié.es détaché.es (18%), et l’intérim (22%) passe en tête. Sur le principe des vases communicants les entreprises qui font appel à des travailleurs et travailleuses détachées trouvent simplement plus rentable et plus tranquille de masquer l’emploi de ces salarié.es par l’écran de fumée qu’est l’intérim. Ce qui ne pose évidemment pas problème aux patrons de l’intérim, maquignons sans scrupules, qui usent et abusent de tous les subterfuges de l’exploitation maximum.
Tous secteurs confondus, 127 576 déclarations de détachement ont été enregistrées dans l’hexagone, pour un "volume" de 354 151 salarié.es. Soit une hausse de 23,8% par rapport à 2015.
Le travail détaché a ses adeptes :
Il est grand temps de donner corps à l’internationalisme prolétarien. Comme dans les années 30, travaillons de concert avec nos camarades espagnols (CNT & CGT), nos camarades portugais (AIT-SP), nos camarades allemands (FAU), nos camarades polonais (ZSP) pour organiser des campagnes en direction des travailleurs et travailleurs détaché.e.s sur nos chantiers !
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Publié le : | 23 novembre 2017 |
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