Édito
L’État est un grand employeur de précaires. Dans l’éducation, certains personnels ont même des contrats précaires de droit privé, les CUI (Contrat unique d’insertion). L’expérience de Fedoua, AVS, racontée dans ce numéro, montre bien l’indifférence de l’administration face à la précarité. Heureusement pour elle, la lutte et la solidarité ont payé !
La précarité, non seulement l’État ne la combat pas mais il la développe ! Par exemple dans le supérieur avec les projets de fusion des facultés de Paris 3, 5, 7 et 13 où de nombreux personnels seront embauchés comme vacataires. Une autre conséquence de ce projet sera une augmentation de la sélection des étudiants.
Avec le LSUN (Livret scolaire unique numérique), outil de fichage et de contrôle social que l’Éducation nationale tente de mettre en place cette année, la sélection des élèves du primaire et du collège sera elle aussi aggravée. La totalité du parcours des élèves sera centralisé et n’appartiendra plus seulement aux familles. Un quatre pages sur la lutte à mener contre le LSUN est joint à ce numéro.
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