Les promesses électorales de la gauche se sont déjà dissipées et les travailleurs confrontés aux suppressions d’emplois sont bien placés pour les constater. Le 14 juillet, François Hollande déclarait encore qu’à Peugeot « le gouvernement ne laisserait pas faire... » Aujourd’hui, la politique sociale du pouvoir montre son vrai visage : accompagner les licenciés pour qu’ils retrouvent un travail, accompagnement qui mène jusqu’au Pôle emploi le plus proche. Quant au ministère du « Redressement productif », il a vite baissé pavillon devant le rouleur compresseur des plans sociaux du patronat. Ces derniers jours encore on entendait la phrase suivante dans les médias : « Mittal donne deux mois au gouvernement pour trouver un repreneur pour les hauts-fourneaux de Florange. » Surpuissance du monde de la finance face à un pouvoir politique impuissant. Face à ce constat il n’y a pas d’autre alternative que de retrouver le chemin de la lutte collective si l’on veut préserver son droit au travail.
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Publié le : | 28 octobre 2012 |
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✚ Bulletin du Syndicat industriel des métaux de la région parisienne (sim-RP)
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