Après Chirac, Sarkozy et Hollande, Macron continue, pour le compte du CAC 40, du Medef et de la CGPME, le laminage des conquêtes sociales ouvrières.
Les conquêtes sociales qui ont permis aux travailleurs de réduire la durée de leur journée de travail, d’améliorer leurs conditions de rémunération, d’obtenir des congés payés sont sur le point d’être macronisées.
Ces conquêtes, arrachées de haute lutte et gravées dans le code du travail ou les conventions collectives, ne font pourtant qu’entériner une situation où les patrons sont toujours maîtres à bord et dans laquelle le travailleur est subordonné au patron.
Mais cela ne suffit pas. Comme ne suffit pas le Cice [1] d’Hollande qui a permis aux actionnaires du CAC 40 de percevoir des dividendes augmentés grâce à nous c’est-à-dire l’État qui nous ponctionne.
Il faut maintenant que les patrons aient les mains libres pour agir sur leurs salariés sans l’entrave du code du travail « trop contraignant » et sans les conventions collectives « trop favorables aux salariés ». C’est ce que Macron va essayer de leur obtenir.
Il va falloir se battre, et la CNT se battra comme elle s’est battue contre la loi El Khomri.
Face aux patrons qui, sans attendre plus longtemps, demanderont plus à leurs salariés, l’opposition ne pourra plus s’appuyer sur des textes rendus obsolètes par les nouvelles lois.
C’est le rapport de force entreprise par entreprise que les patrons vont essayer de mettre en place s’appuyant sur le chantage à l’emploi via des référendums simulacres de démocratie.
Seul le rapport de force pourra être en mesure de faire échec au patronat. Mais pour que ce combat puisse aboutir favorablement pour les salariés, il faut que ceux-ci fassent sauter le verrou de l’individualisme et du désengagement.
En effet des syndicats non appuyés par les salariés ne peuvent rien.
S’il fallait encore le prouver :
Face au patronat, ne pas rester isolé, ni sur son lieu de travail, ni dans son quartier est primordial.
Face au patronat, l’action collective dans l’entreprise est renforcée quand la solidarité interprofessionnelle joue pleinement son rôle.
C’est ce à quoi s’attache tous les jours la CNT sans hiérarques syndicaux ni salariés !
Rejoignez la CNT !
[1] Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (sic !) : il a conduit à offrir aux entreprises près de 20 milliards d’euros. Merci Hollande !
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Publié le : | 16 juillet 2017 |
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