Des difficultés sous-estimées
Déjà en novembre 2016, à la suite de sa première réunion publique, notre section relayait par voie de tract certaines des difficultés rencontrées par les agents dans la pratique quotidienne de leurs métiers :
Sans doute l’équipe municipale fait-elle confiance à l’adage selon lequel « la meilleure façon de résoudre un problème est encore de l’ignorer ».
Des témoignages éloquents
Suite à la création de notre section syndicale à l’été 2016, nous avons rencontré des agents de la ville à différentes reprises. Ces échanges ont laissé apparaître les symptômes d’un mal-être au travail grandissant au sein de notre collectivité.
Quelles que soient les difficultés évoquées, l’implication des agents dans la réalisation de leur mission de service public ne se dément pas. Tous décrivent cependant une détérioration des conditions d’exercice de leur travail et déplorent un climat de plus en plus délétère concernant les relations avec leur hiérarchie.
Les agents que nous avons rencontrés nous disent subir des méthodes de management déconnectées du terrain, uniquement soumises à des indicateurs de performance et indignes d’une ville de gauche. Cette dégradation globale de l’environnement de travail a pour conséquence l’apparition de ce qu’il faut bien nommer « souffrance au travail ».
Une équipe municipale sujette à la surdité
Interpellée à diverses reprises depuis des mois, l’équipe municipale reste hélas sourde aux signaux de détresse émanant des acteurs de terrain.
Les réponses apportées aux revendications formulées par les agents du service des CLME en avril 2016 ne sont qu’une illustration, parmi d’autres, de cette absence de considération dénoncée par les agents.
Face à ce constat, notre section syndicale a décidé de mener une enquête sociale en direction des agents de la ville au mois de janvier 2017 (lire page 2).
Imposons les conditions d’un
dialogue réel
Plus que jamais, il nous paraît nécessaire et urgent d’ouvrir le débat, avec les élus, sur les transformations indispensables à l’amélioration de l’environnement de travail des agents. Cela irait dans le bon sens et contribuerait à garantir un « mieux-être au travail » pour tous, pour mieux répondre aux exigences d’un véritable service public.
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Publié le : | 8 mai 2017 |
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