Pour la quatrième année consécutive, notre syndicat organise une journée de commémoration critique du centenaire, cette année : 1917.
Après avoir abordé :
C’est au centenaire de la Révolution russe que nous voulons porter toute notre attention.
Nouvel astre de l’avenir radieux, elle vint remplacer dans la mythologie révolutionnaire le fameux avènement du "Grand Soir", failli dans l’Union sacrée de la Grande guerre.
Cette fameuse Révolution russe, qui, ouvrant un siècle fortement idéologisé, voyait s’affronter les différentes écoles du socialisme voulant œuvrer à la libération du prolétariat.
Et c’est bien de cette libération du Travail, sujet majeur du discours anticapitaliste, dont il sera principalement question lors de cette journée commémorative. Elle donne d’ailleurs le titre de cette journée :
CHAGRIN RÉVOLUTIONNAIRE
De chagrin il en est question, quand il s’agit, chaque jour, d’aller au boulot.
De chagrin, il peut encore en être question dans le regard que nous portons sur la responsabilité des militants à entretenir des mythes qui enferment la pensée dans le simplisme du fantasme.
A défaut de fêter les « victoires » révolutionnaires du siècle passé, de vénérer béatement leurs tentatives avortées de « révolutionner le travail », cette nouvelle journée de commémoration critique tentera de mettre en pratique l’adage que nous ont légué les premiers bâtisseurs du Syndicalisme-Révolutionnaire : « La réflexion acquiert ce que l’action conquiert » .
S’il a été « Minuit dans le siècle » [1], il faut savoir en faire le bilan, sans chercher chez d’autres les responsabilités qui nous incombent, car aujourd’hui comme hier ce n’est qu’en interrogeant nos pratiques que nous construisons une véritable alternative sociale au capitalisme.
Projection du film réalisé lors de la journée de commémoration critique 2016, intitulée : « COLONIAUX DE TOUS PAYS … ENGAGEZ-VOUS ! »
voir en détail le programme de la journée de novembre 2016
Le mythe s’est-il transformé ? Fut-il porteur du même projet révolutionnaire ?
Pourquoi le mouvement révolutionnaire a-t-il considéré nécessaire d’entretenir ces mythes ?
Avec la participation de :
Échanges avec la salle
15H00 : Intermède musical du SUB’Urbain Band
Avec la participation de :
16H45 : Intermède musical du SUB’Urbain Band
Avec la participation de :
A travers l’expérience de la section syndicale EAL du Ministère du Logement confrontée à la souffrance au travail, exprimée par de nombreux.ses salarié.e.s.
Entrée à prix libre
Buvette et restauration sur place
[1] Avant Koestler et Soljenitsyne, Victor Serge décrit, avec « S’il est minuit dans le siècle », la Russie de Staline comme une machine à broyer les hommes, corps et âme.