Au sein de nos luttes, la question de l’espace, voire de l’architecture, n’est pas si souvent évoquée. Elle n’est pas plus centrale que les dimensions économiques, sociales, culturelles, légales, mais elle n’est pas moins importante non plus et il convient de s’y intéresser afin de comprendre la manière dont l’environnement bâti structure nos sociétés.
Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/873306526355739/
S’instruire, non pour acquérir des compétences, mais pour le plaisir de découvrir, d’approfondir est un acte révolutionnaire.
Ne pas laisser à l’État et ses institutions le pouvoir de décider ce que nous devons savoir, ce qu’il est suffisant que nous sachions pour devenir, et rester, de la chair à patrons est un acte révolutionnaire.
S’il est nécessaire d’acquérir un savoir professionnel pour exercer un métier, il est tout aussi nécessaire de se donner le droit au savoir sans limites.
Si les dirigeants du capital et leurs gouvernants complices réinstaurent petit à petit une limitation au savoir, un frein aux possibilités de s’instruire, ce n’est pas pour rien. Ils savent bien qu’un peuple instruit est un peuple qui réfléchit. Que la réflexion amène à la prise de conscience que tout est fait pour maintenir le plus possible l’exploité dans l’ignorance ; à l’aide de la télévision, entre autres outils d’abêtissement. Que cette prise de conscience amène à la résistance contre la violence du capitalisme, et éventuellement à la révolution pour y mettre fin.
Les ateliers de cultures populaires de la CNT, ouverts à toutes et à tous, pour découvrir, s’instruire, se faire plaisir, en venant voir, écouter, débattre sur les arts, l’histoire, les sociétés, les sciences, la littérature et d’autres sujets, avec des gens qui ont le désir de partager leurs savoirs, leurs connaissances, leurs passions.
Soyons révolutionnaires ! Instruisons-nous !